Quels types de compétences attendues dans le domaine du développement, de la migration et de la mondialisation ?

Le contexte entre les métiers et les formations varie entre les pays de cette étude. En revanche, partout le diplôme universitaire de premier cycle (BA en Anglais) est le niveau éducatif minimum prévu et le diplôme universitaire de troisième cycle (doctorat) le niveau maximum. Ce qui est spécifique est qu’il y a des pays où il y a un lien direct entre diplôme/qualification et métier, ce qui est souvent le cas dans les pays de modèle de régulation rigide. Par contre, en Angleterre, il n’existe pas en général de lien entre diplôme et métier de migration/développement. La Finlande se situe entre l’Angleterre et les pays plus stricts.

Du point de vue des diplômes et des qualifications explicitement genre, il est important de noter qu’ils sont particulièrement manquant dans le secteur de la migration, où les rapports de pouvoir (y compris de genre) sont aussi importants que dans le secteur du développement. Lorsque des diplômes et des qualifications explicitement genre existent, ces derniers se trouvent plutôt dans les niveaux universitaires relativement avancés. Des compétences genre sont également acquises par des expériences professionnelles ou militantes au sein d’organisations féministes, par exemple dans les associations de lutte contre le racisme. Quelques ONG de développement militant de longue date pour l’approche genre proposent aussi des formations spécifiques (c’est le cas en France par exemple, avec l’organisation de session de formation par la Commission Genre du réseau d’ONG de développement Coordination Sud).

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